Bulletin de la Société des Amis du Vieux Saint-Antonin, 2020
pp. 74-75
Le ban des vendanges est un droit féodal dont le but était de faciliter au Seigneur la perception de la dîme. Ce droit a été aboli le 29 septembre 1791, mais la loi a permis que, dans les communes ou cet usage existait encore, il serait réglementé par le conseil général de la commune. Plus tard, ce sont les maires qui ont été chargés de prendre les arrêtés relatifs au ban des vendanges.
Après délibération du conseil municipal, le maire fixe, chaque année, la date à laquelle peuvent commencer les vendanges dans les vignes non clôturées. À Saint-Antonin, au XVIIIe siècle, beaucoup de vignes étaient cultivées sur les coteaux bien exposés autour de la ville, mais ou il était difficile, compte tenu de la pente et de la nature du sol, de cultiver autre chose.